● DATE REPORTÉE AU 24 SEPTEMBRE 2020 ●
Tous les billets achetés pour le concert du 10 juin restent valables pour la date de report.
Les personnes détentrices de billets et ne pouvant se rendre disponible sur la nouvelle date peuvent obtenir un remboursement des billets jusqu’au 11 juin 2020 auprès de leurs points de vente.
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Poussez-vous de là, qu’il s’y mette.
Sur son trône de fortune, Hatik s’approprie la scène rap comme il s’approprie l’espace public. Sans demander la permission, comme il veut, où il veut. Avec sa collection de « Chaises Pliantes », shots audiovisuels aux couleurs du temps, il n’en finit plus de faire exploser les compteurs. Parce qu’il en a de belles à raconter. De bonnes, de dures, et autant de subtiles que de brutes. Né au sein d’un foyer mélomane aux attaches jazz et soul, ses jeunes années font éclore un don d’auteur, tout d’abord, en noircissant le papier à coup de poèmes. La musicalité du rap US qu’il chérit (A Tribe Called Quest, Busta Rhymes,…) fait alors une place aux mots assénés dans sa langue, avec Soprano et les Psy4 . De freestyles à l’arrache en studios éphémères, Hatik finit par alerter et marquer certains grands esprits de la scène rap, qui voit en lui une relève. Le temps viendra finalement à bout de ce jeu de miroirs, laissant Hatik libre, voguer vers son propre destin. Celui d’un ex-petit frère devenu grand, dont on voit le potentiel autant qu’on redoute l’instinct, inscrit dans la droite lignée d’une sainte trinité du rap français où les messages lourds de sens signés Diam’s, la sensibilité de Soprano et l’attitude de Booba se côtoient. Aujourd’hui, à 26 ans, Hatik est prêt à dévoiler ce qu’il prémédite depuis 10 ans. La formule d’un rap mûri à l’ombre des sentiments, nourri aux atmosphères injectées de fièvre, de larmes, de sexe ou de sang. Un univers où l’animal, si puissant soit-il, se fait aussi appât pour mieux distiller ses pensées sous couvert d’instrus désirables et de punchlines impérieuses. La preuve avec ses désormais célèbres “chaises pliantes”, véritables machines à replay que le monde se repasse en boucle pour en déceler les détails, aussi nombreux que les coups droits. Comme autant de virus artistiques non-identifiés, d’une minute ou presque pour cent idées, de trésors à fragmentation qui touchent de bien des manières. À plusieurs endroits. Et ce n’est que le début. Il faut s’assoir pour y croire.