Pauline Klein et Hugo Lindenberg viendront rencontrer les lecteur.rice.s et parler de leurs romans respectifs, tous deux publiés chez Flammarion, le mardi 9 avril au Bar à Bulles. Autour d’un verre de vin, ce sera l’occasion de discuter (entres autres) de quête de soi, de désir, de fantômes, et d’une horloge qui s’est arrêtée.
Échanges animés par Selma Bensouda. En partenariat avec la librairie Nordest. Livres disponibles à la vente sur place.
Tarif unique entrée + 1 verre de vin : 10 euros
Des hommes possibles de Pauline Klein Enfant, la narratrice de ce roman a dû, pour tenter de se conformer, apprendre à naviguer entre des milieux radicalement opposés. Devenue mère et romancière, elle a conservé un goût prononcé pour les fictions. Et le désir singulier de ne jamais se sentir tout à fait à sa place pour laisser au contraire les autres occuper la leur. C’est ainsi qu’elle peut être séduite par des hommes aussi différents que ce réparateur de Vélib, ce jeune homme rencontré sur une application ou cet attaché parlementaire. Il lui faudra l’achat d’une modeste maison sans chauffage dans un village perdu pour expérimenter toutes ses façons d’être et d’aimer. Durant une année, avec pour compagnie des voisins, des amants, deux enfants, une soeur et un vieux journal intime ayant appartenu à son père, elle va tenter de comprendre quel mystère se cache derrière son besoin d’approcher d’autres vies pour donner une identité à la sienne.
Née en 1976, Pauline Klein a étudié la philosophie, est ensuite entrée à la St Martin’s School puis a travaillé dans une galerie d’art à New York. Elle a publié trois romans chez Allia, Alice Kahn, Fermer l’oeil de la nuit et Les Souhaits ridicules (2010, 2012 et 2017). Plus récemment, elle a publié La Figurante (Flammarion, 2020). ________
La nuit imaginaire de Hugo Lindenberg Un jeune étudiant sans véritables attaches, plus enclin à rêver sa vie qu’à la vivre, se prend la réalité de plein fouet quand sa tante lui révèle les circonstances précises du suicide de sa mère un matin de septembre sur les rails de la Gare de Lyon. Il avait six ans alors. Cette annonce l’expulse de son quotidien immobile et l’ébranle : mais vers où aller? Que faire d’une vérité pareille? Chercher à la comprendre en rencontrant quelques vieux amis qui ont connu sa mère à l’époque? Chercher à s’en éloigner en franchissant une frontière, celle de la boîte du Hangar, où les fantasmes de garçons s’assouvissent enfin loin et tard dans la nuit ?
Hugo Lindenberg est né en 1978. Son premier roman, Un jour ce sera vide (Christian Bourgois Editeur, 2020, prix du Livre Inter 2021) a connu un incroyable succès. La nuit imaginaire est son deuxième roman.